mardi 8 avril 2014

LA REINE DU BAL, C'EST TOI AUJOURD'HUI....

Aujourd'hui mamie, ce sera toi la reine du bal ! ou la reine de cette journée ou même mieux si c'est possible.
Avec Chantal ( ma tante ), on ne pense qu'à ça. Et oui, Mamie, c'est tonn anniversaire et contrairement aux précedents, celui ci, il faut le fêter. Il faut que malgré ta maladie, tu t'en souviennes de A à Z et sans rien oublier. Rien de morbide à ce que je vais avancer, mais il faut bien se dire que ce sera peut étre ton dernier. Rien de melo à tout ça, mais cela est dure de vivre ce deuil blanc et il faut bien dire, le deuil noir commence à pointer du nez.
Enfin, revenons à cette belle journée.
Ce matin, Mamie, je suis allé faire des courses. Travaillant la nuit, je laissais dans un coin de mon cerveau une place pour imaginer ta journée. Non pas le déroulement mais tes expressions de l'etonnement aux sourires passant par la joie.
Bon voilà, je m'étais chargé de dresser un confort qui t'aiderait à t'échapper des questions dont cette maladie te harcele lorsque tu es bien avec nous.
Bon, et bien aujourd'hui, tu auras tout le champagne, les gateaux ( parce que tu es gourmande ) et un énorme bouquet de fleurs ! si si, des fleures hautes et qui paraissent uniques aux yeux de tous comme toi tu parais aux miens.
Chantal n'est pas restée en reste, elle doit veiller à ce que tout se passe à merveille avec les invités qui seront là.
Bon moi, il faudra que je dorme mais je serais là, meme en dormant j'essaierais d'etre là aussi fort que je le pourrais.
Voilà, cette journée est passée, j'ai hate de me lever, car oui, je dois te téléphoner ! Et bonheur, ta voix de jeune fille est là et pendant une heure tu me racontes ton apres midi qui s'est si bien passé comme je l'esperais.
Maintenant, je télephone à Chantal, et encore je me délecte de ré-entendre tous les détails qui t'on fait vivre cette superbe journée ! du champagne, les visites surprises et tout et tout le reste....
Mais il y a un détail qui est venue entacher cet aprés midi, et je suis désolé pour toi mamie, tu as remarqué que ton fils, celui qui est mon oncle, n'est pas venu te voir pour t'embrasser ! tu l'as remarqué et dit ! tu es du genre à garder pour toi tes sentiments mais ce sentiment de regret était trop lourd à garder en secret. Peut etre, s'est il perdu dans le chemin de dix metres qui le separe de chez toi ? Téléphoner ? non, il n'y a pas pensé non plus, bientôt, il va faire beau, il pense à autre chose, bientot il va retrouver ses copains de la péche !
ne t'inquietes pas mamie, je suis là et souviens toi de moi, moi, je t'oubierais jamais !

dimanche 23 mars 2014

je t'en prie souviens toi de moi : le commencement

 Voici le début de l'histoire, banale, mais qui me touche. Je ne veux pas paraitre narcissique mais mon personnage que je joue dans ce monde servira à mettre en valeur un personnage qui sera toujours la principale héroine de mon humble existence, une goutte que je suis portée à bout de bras par une femme qui en temps normal n'aurait pu que croiser mon chemin.

Lorsque je suis né, j'ai étè balloté, ma mère instable m'a pris pour un jouet. Aujourd'hui, j'ai une vie et, allez, je peux le dire n'a pas trop l'air d'un rien. Une vie sociale, une personnalité et en équilibre dans ce monde chancelant.
Ce tableau que je vous rapporte n'est autre que l'aboutissement des efforts de ma grand mere. Elle aurait pu fermer les yeux et me laisser couler.
Je pourrais continuer dans cette histoire bien des plus communes si une inconnue ne s'etait imposée sans que ma grand mêre ne s'en aperçoive alors que je suis conscient d'étre en plein moment de deuil, pour l'instant celui ci est blanc et bientôt....
Dans certains de mes textes, je m'adresserais à cette inconnue mais sous forme de lettres parce les écrits reste et celle ci, en tant qu'inconnue reste une joueuse.
Ces textes ont pour héroine ma grand- mere, prise au piége par une inconnue et moi-méme comme spectateur impuissant ou même acteur des plus maladroits.
Entre temps, le spectateur que je suis, je laisserais quelques réflexions...mais n'allons pas plus vite que certains oublis à venir.
En moi, je garde un voeux, celui de crier haut et fort à ma grand mére  : je t'en prie, souviens toi, de mon nom.
un lien de souvenir :
http://youtu.be/WOYzFKizikU

samedi 22 mars 2014

je t'en prie, souviens toi, de moi! préface

J'ai toujours écrit, pas mal de personnes le savent . Puis, je me suis arreté et là, un évenement me redonne l'envie. Cet évenement n'a rien de fantasque mais plonge les personnes concernées dans un inconnu total et semble créer ou même creuser la solitude soit de l'acteur principal ou des premiers spectateurs mais n'allons pas trop vite. Le temps passe vite et je viens de découvrir que parfois, il est possible qu'il revienne en pleine face, alors je vais prendre mon temps.

Beaucoup diront que je ne suis pas avare en critiques, acerbe et moqueur, enfin un caractére de cochon, voilà c'est dit.

Aujourd'hui beaucoup de personnes tentent d'ecrire, comme moi et j'assume pleinement. Se créer un nouveau monde pour se sentir mieux, se réconforter avec une imagination débordante mais que dire des personnes qui perdent pied et partent vers un ailleurs sans qu'on le leur demande ?

Je me sens mal à l'aise d'écrire d'une telle façon car les textes suivant sont concentrés sur que peu de personnes mais peuvent concernés un nombre largement trop nombreuses à tous. Alors de mon petit point de vu j'espere représenter d'autres personnes.

Peut étre trouverez vous quelques hésitations, vous ennuierez vous, moi je suis sûr d'un fait, les textes paraitront décousus mais cela est dû au fil conducteur des journées à venir et les hésitations seront le miroir de la pudeur du personnage qui m'inspire le plus.

A ce personnage, je lui crie " je t'en prie, ne m'oublie pas ".